Qui suis-je ? – Maman Rayonnante

Qui suis-je ?

by Lorine

Enchantée de vous accueillir !

Très heureuse, moi c’est Lorine !

J’ai 33 ans, je suis mariée et suis maman de deux filles, une de 6 ans et une de 8 mois.

En 2014, je suis tombée enceinte, sans trop le vouloir, un peu avant notre mariage.

Et là ! J’ai été confrontée à ma première grande peur… celle d’accoucher et j’ai tout fait pour me sécuriser (en m’informant et m’entourant le plus possible).

Un peu avant d’accoucher, j’ai découvert les couches lavables, l’écharpe de portage, et les massages bébé.

Ça y est ! J’étais tombée dans le bio, dans le plus naturel possible pour mon bébé. Je ne voulais rien de chimique et cracra qui touche son petit corps.

C’était le début de l’écoute de ma petite voix (voie) intérieure qui me guide sur un tout autre chemin de vie.

Lorsque ma fille est née, j’ai fonctionné à l’instinct. Par exemple, c’était impensable pour moi de la laisser pleurer. Je voulais être là et répondre à ses besoins autant que j’en étais capable.

Et pourtant, les 3 premiers mois ont été tellement intenses, éprouvants, fatigants, challengeants.

Mon bébé a souffert de coliques, 3h de pleurs par jour sans parvenir à la soulager. En étant là, présente, en la portant contre mon cœur, en me sentant tellement impuissante.

Cela m’a laissé un goût amer de nos premiers instants, de nos seuls instants avant de devoir reprendre le travail.

Lorsque je dépose mon bébé à la crèche, elle n’a alors que 14 semaines.

Et là quel déchirement ! Je me suis sentie tellement anéantie, impuissante.
Sur mon lieu de travail, je me demande ce que je fais là à travailler pour gagner de l’argent… pour payer quelqu’un qui garde mon bébé ?? C’est un non-sens pour moi.

Je suis effondrée… Mais je fais bonne figure au travail, je ne laisse rien paraître. Je suis forte, je suis ce qu’on attend que je sois.

Les mois passent. Je ne vois ma fille qu’une à deux heures par jour grand maximum…
J’essaie de rattraper ce temps le week-end en passant autant de temps que possible avec elle.
J’ose de moins en moins faire des sorties pour ne pas devoir la “faire garder” par quelqu’un d’autre car je la verrais alors encore moins…

Cela joue sur mon humeur, ma fatigue, mon bien-être…
Je me sens de plus en plus vide.
Elle grandit si vite, je rate tant de moments auprès d’elle…
Je souffre tant de cette distance. Mais tout cela est intériorisé.

Lorsque ma fille a presque 1 an et demi, je découvre “l’éducation bienveillante”… Et c’est une révélation pour moi.

Cela résonne tellement plus en moi que l’éducation autoritaire que j’ai reçu.

Et là, je lis énormément, me forme, expérimente,… J’adore et en même temps, je me mets une forte pression pour parvenir à appliquer “parfaitement” ce que je souhaite de mieux pour ma fille.

En plus de me remettre totalement en question, mes automatismes, mes peurs, mes apprentissages,… je suis confrontée aux commentaires et résistances de mon entourage… C’est une vague énorme qui déferle sur moi sans que j’ai pu l’anticiper.

Je dois vraiment me recentrer et analyser ce qui est essentiel pour moi pour pouvoir faire face. Je m’ancre pleinement et ça m’aide à m’émanciper.

Au travail, c’est une autre histoire… Le stress grandit.
J’ai bon être un excellent élément, on m’en demande toujours plus…

Et là, mon corps se fatigue mais je n’en prend pas encore conscience.

Chaque semaine, j’ai un gros mal de tête qui me fait carrément vomir en fin de journée tant il est fort. Et cela dure pendant des mois… Et tout doucement, je perds du poids…

12kgs au total en 2 ans. S’ajoute à cela, l’insomnie qui s’installe tout doucement, les crises de colère,…

Mes crises de colère s’exprimant essentiellement envers mon mari au début, je me dis que c’est notre couple qui vit des difficultés. Et je cherche des outils pour nous aider… Mais cela reste compliqué. Je travaille beaucoup sur moi… pour paraître plus “aimable”, moins agressive.

Et pourtant, je ne me rends pas encore compte de l’état dans lequel je me trouve. J’ai des excuses pour tout.

Je suis fatiguée car je suis maman, je dors mal car je suis d’un tempérament nerveux, j’ai beaucoup de maux de tête car je travaille 8h par jour sur un ordinateur et entourée de WiFi, je suis souvent en colère car c’est ma nature, je ne suis pas de conversation pendant les réunions de famille car je suis timide et intravertie.

Je vois les symptômes, je cherche des solutions pour chacun d’eux. Mais je ne les additionne pas tous afin de faire un état des lieux global de ma personne. Je minimise car pour moi, être fatiguée, épuisée n’est pas une maladie, à l’époque.

Et je m’invente des croyances sur moi-même, je me pense timide et intravertie… Et je pense que je ne peux rien faire pour changer cela. C’est un fait pour moi.

Après avoir perdu 4kg dus aux maux de tête… Je perds également un bébé, je fais une fausse couche.

Et je la vis très mal. En plus, je ne reçois aucun soutien de la part du corps médical. Et je “dois” retourner directement au travail.

Je fais bonne figure car personne ne sait que j’étais enceinte.

Même mon mari ne comprend pas ma peine. Il est auprès de moi, ne me juge pas mais ne sait pas quoi faire pour m’aider.

Et mon entourage s’y met pour me rassurer avec toutes ces phrases bateau. Oui ils veulent me consoler mais moi, chacune d’elle me fait mal. Je m’en fous que la nature soit bien faite, moi j’ai perdu mon bébé… Ce bébé dont je rêvais tant, mon tout petit bébé.

Je me sens tellement seule avec mon chagrin, j’ai envie de hurler, de tout envoyer valser. J’ai mal, tellement mal.

Ce chagrin accentue mon état d’épuisement sans que je ne m’en rende compte.
Et ensuite, 2 ans pendant lesquels je ne parviens plus à retomber enceinte.
Encore un autre signe que mon corps n’en peut plus, mais je n’entends pas.

Au bout de 2 ans et 12kgs en moins, je décide de changer radicalement mon alimentation car les pâtes, les hamburgers, les croissants au chocolats n’ont pas réussis à me faire grossir… Loin de là.

Je décide donc, à la suite de la lecture du livre d’Irène Grosjean, de manger vivant, c’est-à-dire de manger plus d’aliments crus, de fruits et légumes, de boire des jus de légumes, des smoothies,… Et d’arrêter le sucre industriel qui est une vraie drogue pour moi…

Mais cela ne suffit pas, mon état continue de se dégrader…

Le stress au travail s’amplifie toujours plus, je ne m’y sens plus du tout comprise et entendue. J’y suis constamment en colère.

Ce travail n’a plus aucun sens pour moi. Je ressens le besoin d’avoir un rôle essentiel dans la vie.

Début 2019, ma sœur manque de mourir à la suite de son accouchement. Ce stress intense occasionné accentue fortement mon épuisement, je le sens.

Et les crises de colère sont à présent également tournées vers…. ma fille. Mon bébé qui n’a même pas encore 4 ans.

Au bout d’un mois, je n’en peux plus de voir notre relation se dégrader. J’en parle avec mon mari.

On décide d’aller voir les symptômes du burnout
Et là… Le choc ! Je coche toutes les cases. WAW !

Et pourtant, juste après, je tente encore de me trouver des excuses. “Tu crois vraiment ? Non, ce n’est pas si intense. Parfois j’arrive quand même à sourire. Je marche encore, je ne semble pas” malade”. Je parviens encore à vivre”

Parce que le burnout est encore mal perçu, comme si on jouait la comédie, on faisait semblant.

Mais lorsque je vais enfin chez le médecin, elle semble plus consciente que moi de mon état, et du temps qu’il va me falloir pour m’en remettre.

Seule certitude, je sens au plus profond de moi que je ne retournerai pas travailler tant que je ne m’en sentirais pas capable. Je suis donc prête à enfin prendre soin de moi.
Et c’est là que ma grande transformation commence.

💜 J’accepte ENFIN, de me faire accompagner par une psychologue… Et waw quel soutien, qu’elle aide précieuse.

💜 1x par mois, j’ai également une séance de massage du ventre. Cela m’aide énormément à débloquer toutes les tensions dues au stress chronique dans lequel je me trouve.

💜 Je mets progressivement en place de nouvelles habitudes de vie.

💜 Je continue également progressivement mes changements alimentaires.

💜 Je prends à nouveau soin de mon sommeil…

💜 Je travaille sur mes croyances,…

💜 Je me construis une nouvelle moi tout en renouant avec la Moi profonde, celle que j’étais petite fille, avec mes rêves d’enfant que j’avais totalement oubliés.

💜 Et je me construis également une nouvelle vision, un nouveau futur car au bout de plusieurs mois, il m’apparaît clairement que je ne pourrais pas retourner à ce travail, je ne suis plus capable de subir ce stress… Je sens que si j’y retourne, je meurs…

J’ai donc décidé de miser sur moi. Je le sens au plus profond de moi-même, quelque chose a changé en moi. Le déclic a eu lieu. J’ai décidé de prendre soin de moi, d’aller mieux.

JE VEUX GUÉRIR (GAI-RIRE).
Je veux retrouver ma joie intérieur.
Je veux à nouveau rire sans cesse.
Je veux être à nouveau sportive.
JE VEUX ME SENTIR VIVANTE.
Et je mise sur moi.
Et je commence un tel parcours… qui me permet de renaître, de ressentir l’amour en moi comme jamais auparavant.

Et pourtant, cette année-là fût intense en émotion car après avoir failli perdre ma sœur, les événements s’enchainent. Je fais à nouveau une fausse couche, mon grand-père décède ainsi que la grand-mère de mon mari et une de mes grand-mère fait une crise cardiaque et est hospitalisée.

C’est si intense en émotion. Et pourtant, chacun d’entre eux me renforce, me fait grandir. Je vis pleinement mes émotions et je me connecte intensément à mon cœur. A chaque passage, je sens mon cœur s’ouvrir un peu plus.
Plus je m’autorise à vivre mes émotions, plus je suis capable de ressentir l’amour en moi, la joie et la vie qui s’écoule librement.
Mon retour vers moi-même commence et c’est merveilleux.

Voilà pourquoi j’ai tant envie d’accompagner les mamans. J’ai tant expérimenté ces dernières années. Je sais ce qui a fonctionné pour moi, mes proches, d’autres mamans qui sont venues à moi.
Je n’en peux plus de voir tant de mères désespérées, vides, en colère, qui ont l’impression de courir sans cesse, qui sont frustrées de passer si peu de temps avec leurs enfants pour un boulot qui est juste là pour payer les factures. Des mamans qui s’oublient, se sentent coincées, qui aimeraient tant se former à autre chose ou juste parvenir à prendre soin d’elles.

Je veux être là pour ces mères, pour vous.
Pour vous montrer que c’est possible de s’en sortir, de prendre soin de soi, de se sentir à nouveau en vie et d’avoir une vie qui a du sens.
Je veux être à votre service pour vous permettre de vous aimer, d’être rayonnante, vivante et en confiance d’en votre rôle de mère sans vous oublier en tant que femme et Être exceptionnel.

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